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BIENVENUE DANS LE CASSE TÊTE DU TEXTILE RANDONNÉE MONTAGNE              
 
Certains pratiquent la randonnée en pull de laine, lodens, jeans et baskets... mais alors pourquoi avoir inventé ce que l'on définit comme vêtement technique et qui remplit les rayons des boutiques spécialisées... ?
 
Comme dans tous les sports, si l'on veut progresser, se sécuriser, apprendre, aller plus haut, plus loin, plus dur, augmenter le confort ... la technicité s'impose à un moment donné. Le textile est l'une de ces progressions que chaque randonneur ne peut plus ignorer si un jour il veut aller au-delà de la balade et du tour du pâté de maisons.
TEXTILE DE 1 ère COUCHE.
 

Dans la tenue du montagnard, le système multicouche est reconnu comme le plus efficace et le plus polyvalent pour permettre une température de +- 28° entre les vêtements. Mais ce que l'on sait moins, c'est que la couche cruciale est celle qui est contre la peau, c'est elle qui assure les échanges directs de chaleur et de transpiration avec le corps et les autres vêtements. Il est rare que cette couche fasse l'objet de toute l'attention du randonneur qui se retrouve souvent enveloppé dans du coton.
 
Le coton est à proscrire tout comme d'autres produits qui seraient 100% naturels. Ces fibres végétales ou animales, sont dites hydrophiles. Elles absorbent l'humidité et à notre grand malheur elles la retiennent et sèchent très lentement, d'où le frisson bien connu constaté à l'arrêt de l'effort.
 
Les fibres synthétiques à base de polyester ont fortement évolué. Elles absorbent moins bien l'humidité mais laissent passer plus facilement la vapeur d'eau. Elles sèchent très rapidement. Elles sont dites hydrophobes. Pour remédier au problème d'absorption, les concepteurs ont inventé des fibres synthétiques ébouriffées sur la face interne du vêtement, et des fibres à canaux de drainage vers l'extérieur. L'objectif recherché et la fonction la plus importante des sous-vêtements actifs, c'est d'empêcher tout refroidissement en éloignant l'humidité de la surface de la peau et en la véhiculant vers l'extérieur où elle pourra être dispersée pour faciliter le séchage ( ou le transfert vers d'autres couches qui continueront le travail ). Ce procédé permet de rester au sec dans l'effort et ce, même si le vêtement donne une impression d'humidité sur sa face externe. Il peut rester chaud, même mouillé, et il sèche rapidement. De part cette fabrication, la face externe du vêtement sera hydrophile et la face interne sera hydrophobe.
TEXTILE DE 2 eme COUCHE : vive la fourrure polaire !
 
Tout comme les vêtements synthétiques de ère couche, les fourrures polaires sont constituées  de fibres plastiques creuses. L'épaisseur est plus importante et les fibres plus grosses. Le canal de chaque brin permet de continuer le travail fourni par la première couche en évacuant vers l'extérieur la transpiration et la condensation.
La polaire est entièrement hydrophobe, reste chaude et douce même mouillée et sèche très rapidement. La grosseur du canal permet également d'emprisonner une certaine quantité d'air qui jouera un rôle d'isolant. C'est le même principe pour le multicouche, emprisonner différentes couches d'air successives par plusieurs couches de vêtements.
Chaque couche d'air sera un isolant ... un peu comme une fenêtre double vitrage. en d'autres thermes, pour s'isoler du froid il vaut mieux plusieurs couches de vêtements fins, qu'une grosse couche, de plus c'est modulable à souhait.
 
On peut trouver la matière polaire sous différentes formes ( et nom ). La principale sera le pull, celui ci peut être sous la forme d'une veste avec zip complet, avec manches ou sans manche, d'un sweat avec demi zip appelé " pull-on", ou d'un sweat ras de cou. La veste polaire peut également se trouver directement dans la veste Goretex, un système de double zip permet de la rendre solidaire de la 3 éme couche, c'est ce que l'on appelle le système 3 en 1 . Des renforts en Kevlar ou en Cordura peuvent être ajoutés sur les épaules et les coudes, les pulls polaires ne sont pas destinés aux frottements des sangles d'un sac à dos ou à l'abrasion d'un rocher, les renforts éviteront une usure précoce aux endroits stratégiques. Les zips sous les bras sont une option pas vraiment intéressante, si la température et votre taux de transpiration augmentent il vaut mieux retirer une couche !
 
Le pantalon en polaire sera agréable lors d'activités en conditions froides ( inférieures à - 05° ). Pour vos jambes en temps normal et lors de température positive un simple pantalon de toile ample en coton, un short ou un collant conviendront. Lorsque le thermomètre descend sous la barre des 0 degré, on peut rajouter un pantalon en textile technique et léger de 1 ère couche, le pantalon en polaire viendra s'intercaler entre ces deux couches lors de conditions très froides, généralement en haute montagne ou à l'un des deux pôles de la planète. Le surpantalon, viendra en plus lorsque les éléments climatiques se déchaînent.
TEXTILE DE 3 ème COUCHE
 
Il y a quelques dizaines d'années, pour se protéger des déluges, le randonneur ou montagnard portait de longs imperméables de plastique ( que l'on appelle en mer " un ciré "). Le résultat était souvent comparable à une tenue de sudation ! Une évolution dans les années 60 avec l'apparition du Loden ... un grand manteau de laine très compact, lourd, volumineux et pas étanche à longue échéance.... Ces vêtements étaient effectivement imperméables mais comme nous l'avons vu, le corps évacue de l 'eau sous la forme de transpiration. Ces montagnards et randonneurs se retrouvaient bien vite mouillés à l'intérieur comme à l'extérieur lors d'activités intenses. Ces vêtements de l'époque ne bénéficiaient pas non plus de toutes les astuces que l'on connaît pour éviter l'infiltration de l'eau. Il y a 30 ans, un randonneur qui était pris sous l'averse n'avait aucune chance d'arriver au refuge, sec et non frigorifié.
 
L'évolution des matières permet à ce jour de pouvoir marcher une journée entière dans des éléments défavorables sans risquer l'hypothermie ou d'être tremper jusqu'au os . Le confort amène à plus de sécurité, il s'agit de l'une des raisons du grand développement fin des années 80 des vêtements de protection. Apparus d'abord pour des activités de montagne, ces vêtements arrivent fin des années 90 pour la ville et la campagne. Les matières, les astuces techniques et le grand confort des vêtements actuels vous permettront de transformer ce qui autrefois était un cauchemar en un acte naturel...